Baden Powell

Publié le par Pour.inn.over

 
   
 
  Baden POWELL
  TEMPO DE MUSICA
   
  sortie le 28/09/2006
 
 
 
 ref. 3001 967
2 Cds - 1 long box digipack
   
           
 
 
CD1 – Entre les cordes
01 - Introduction / Desafinado
02 – Les origines & la guitare
03 – Naquele Tempo
04 – Sérénades
05 – Samba Em Preludio
 
06 - La guitare volée
07 – Interrogando
08 – Professeur Meira
 
09 – Tributo ao Professor Meira
10 – Etudes
11 – Coisa n°1
12 – L’éducation de l’instrument
13 – Jeux Interdits / Adelita / Asturias
14 – Pixinguinha
15 – Rosa
16 – Les chanteurs & premières rencontres


CD2 – Moments de musique
01 – O Astronauta
 
02 – Vinicius – La rencontre
03 – Apêlo
04 - Musique classique
05 – Prélude n° 6
 
06 – Coral de la cantate 147
07 – Periquito
08 – La bande de Copacabana
09 – Garôto
10 – Gente Humilde
 
11 – Vinicius – Le complice
12 – Variacao Afro / Consolacao
13 – Samba Da Bencao
14 – Les Afro-Samba / Canto de Ossanha
15 – Quartier Latin
16 – Medley Solo (Vou Por Ai / Vou Deitar e Rolar / Consolacao / Falei e Disse)
  Deux CD produits par Iris Music font renaître le talent de Baden Powell, disparu en 2000 à l’âge de soixante-trois ans.

L’un des plus grands guitaristes qu’ait connu la musique brésilienne se raconte, en reprenant le fil de sa vie par bribes d’interviews (voir livret pour traduction), introduction à des morceaux totalement inédits à une exception.

De lives en répétitions, en Europe ou à Rio de Janeiro, les musiques éclairent l’itinéraire de Powell, ses propres compositions côtoyant celles écrites à quatre mains avec Vinicius de Moraes, plus d’autres de Pixinguinha, Moacir Santos, Garòto.

Qu’il fasse chalouper la samba (la noire, la vraie bossa), l’afro-samba en compagnie de son « frère » Vinicius ou bien qu’il reprenne Jeux Interdits et Jean-Sébastien Bach, ce qui frappe le plus, c’est la musicalité extrême qui traverse les notes du brésilien, capable d’être aussi tranchant que le plus affûté des couteaux et dans un éclair, d’offrir à la douceur la plus divine de ses caresses.

Musicalité extrême donc, seul avec sa six cordes ou entouré par le poignant violon de Cussy De Almeida, ivre de mélancolie sur ces enregistrements datant de 1960, ou lorsque les percus démoniaques poussent la rythmique de Baden à l’attaque, avant qu’un solo ne se fraie un chemin vers l’éternité.

On pourrait disserter pendant des plombes sur sa technique, sa dextérité, son toucher et son phrasé, mais ce serait oublier que la musique est une émotion, une vibration et de ce point de vue-là, il fait preuve d’une réelle inventivité, captant l’instant au plus proche de sa vérité.

Perçu comme une personne introvertie, on reste suspendu au fil de sa vie tout au long de ces « moments de musique », les cordes du maître se faisant ode au ressenti. Elles sourient, elles taquinent, elles pleurent bref, elles baisent avec la vie avant de jouir dans nos ouïes.

Laurent Veillon
 
   
 
  Baden POWELL
  AT THE RIO JAZZ CLUB
   
  sortie le 24/03/2005.
 
 
 
 ref. 3 001 889 - 1 CD digipack
Songlines TOP.gif
   
           
 
 
1 Introduçào / Valsa de Euridice
2 Samba do Aviào
3 Tributo a Dorival Caymmi
a Rosas de abril
b Dora
4 Jongo
5 Formosa
6 Variaçòes sobre « Asa Branca »
7 Naquele tempo
 
8 Rosa
9 Gente humilde
10 Samba em preludio
11 Chòro em menor
 
12 Gracioso
13 Violào vadio
  Baden est un sorcier, et plus encore, un sorcier-alchimiste, sorte d’archange démoniaque qui mélange dans son creuset d’argent l’encens, la myrrhe, les arpèges et accords et fait voler autour de lui cette alchimie de son, lumière, couleurs, et mélodies qu’il tisse et brode sur les six mille cordes de sa guitare pleine de charme et de magie.
Herminio Bello de Carvalho

Son approche originale de la guitare sait assimiler les apports occidentaux – il s'est frotté à Jean-Sébastien Bach – et les sources traditionnelles de la musique brésilienne (baiào, musiques des chôros, samba...).

Sa virtuosité n'est jamais gratuite, la maîtrise de l'instrument restant toujours au service d'une expression ou d'une émotion. Ainsi, l'art du balancement – la syncope à l'intérieur du temps qui confère une part de sa couleur à la musique brésilienne.

Baden Powell est décédé en 2000 à l’âge de 63 ans.
Il laisse derrière lui quelques thèmes incontournables: Berimbau, Samba da bênçao (parmis des dizaines d’autres succès).


Extraits de presse :

"Le Boss de la Bossa. La virtuosité au service de l'émotion. Ce nouvel album donne toute la mesure de la maîtrise de l'artiste. Une vague ondulante et chaleureuse. En un mot : humaine."
Pascal Grandmaison - Le Figaro Magazine

"Powell avait un talent phénoménal, d'une importance immense pour la musique brésilienne et cet ambum est une écoute éssentielle pour qui s'interesse à la musique latino-américaine."
Matt Swaine - Songlines

"Baden Powell De Aquino rendait idiote toute distinction entre musiques populaires et musiques savantes."
B.L. - Le Nouvel Observateur
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